Saint Ouen

la Rouerie
PATRIMOINE

Eglise fin du XIXe siècle

Placée sous les patronages de saint Ouen, saint Nicolas, et saint Lunaire, l'église actuelle est construite à la fin du XIXe siècle en remplacement d'une autre, ancienne, de style roman, située à proximité, devenue trop véruste et trop petite pour accueillir toutes les ouailles de la paroisse. Les travaux de construction s'étalent sur environ sept années. A la fin d chantier en 1887, les finances ne sont plus suffisantes pour ajouter une flèche à la tour déjà haute d'une vingtaine de mètres.
L'intérieur est éclairé par des verrières exécutées par des maîtres verriers d'Angers et données dès 1886 par les paroissiens.

Fonts baptismaux double XVIe siècle.
Longtemps abandonnés dans une clôture du bourg, ces fonts baptismaux à double cuve creusés dans un même bloc proviennet de l'ancienne église. Du sanctuaire primitif, la paroisse conserve également trois cloches dont une est baptisée le 27 août 1762. Son parrain est le célèbre marquis de la Rouërie, âgé alors de 11 ans, et sa marraine madame de La Motte, de Saint Brice en Coglès, future épouse du marquis.

Porte de confessionnal XVIIIe siècle.
Le confessionnal au décor simple, installé autrefois à l'intérieur de l'ancienne église, conserve une porte de style Louis XIII.

Saint Nicolas XVIIIe-XIXe siècle.
Cette statue de saint Nicolas, comme celle de Saint Ouen qui lui fait face, provient de l'ancienne église. A la démolition de cette dernière, elles sont accaparées par des familles audoninnes, comme bon nombre d'éléments ornementaux de cette vieille église. Grâce à l'initiative de l'abbé Juhel, elles réintègrent l'église quelques années plus tard. Il semble qu'autrefois cette statue du saint évêque de Myre était très vénérée dans le pays, sour le nom de saint Nicolas de la Rouërie, en raison de la vertu qu'on lui attribuait de guérir la goutte.

Saint Ouen XVIIIe-XIXe siècle.
Fils d'Authaire et d'Aiga, riches aristocrates francs, saint Ouen naît au début du VIIe siècle dans la région de Soissons sous le nom de Dadon ou Audoenus, qui se francise en Ouen. Grand seigneur et homme d'état au service de Dagobert, Ouen est élu évêque de Rouen en 641. Dépassant les frontières de son diocèse,il s'occupe de la province métropolitaine dont il est chargé, et se voit confier l'autorité morale et religieuse des évêques de Bayeux, d'Avranches, d'Evreux, de Sées, de Lisieux et de Coutances. Il décède à Clichy vers 684, à l'issue d'une mission politique. Assimilé au mot ouîe, Ouen est invoqué contre la surdité, mais égélement contre la paralysie et pour se garantir du tonnerre.


Les textes sont extraits de "Le Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine" © 2000 FLOHIC Editions
Saint Ouen la Rouerie
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Mis à jour le 13 mai 2007 - Réalisation Luc BOUVET © 2005-2007