HISTOIRE
Saint Ouen-la-Rouerie, grande commune rurale, qui fait la transition avec la Normandie, est limitée par deux profondes vallées, la Loysance et le Tronçon, autrefois parsemées de nombreux moulins. Bien qu'enclavée dans les terres de Fougères, cette paroisse dépend, dès le XIe siècle, de la baronnie de Combourg.
Son histoire est étroitement liée à celle de la famille Tuffin de la Rouërie dont le dernier membre, le colonel Armand, est célèbre pour ses aventures de toutes sortes, tant à la cour du roi que pendant la guerre d'Indépendance américaine. C'est dans sa propriété de Saint Ouen qu'il organise le 27 mai 1792 la prmière réunion de la conjuration bretonne. Pendant cette période révolutionnaire, la République remplace le nom de Saint Ouen-la-Rouërie par celui de Ouen-la-Montagne.
Le bourg, qui regroupe un quart environ de la population de la commune, est organisé autour d'une grande place plantée de tilleuls et bordée de maisons anciennes. L'activité de Saint Ouen est esssentiellement agricole, avec la pratique de la polyculture et de l'élevage.
Colonel Armand
Ce personnage connu en France et chez certains historiens des Etats-Unis sous le nom de Colonel Armand est en réalité le marquis Armand Tuffin de la Rouërie. En 1777, ce jeune aristocrate breton, âgé de 26 ans, décide de partir rejoindre l'armée des Insurgents qui, dans les provinces de l'est de l'Amérique, combattent pour se séparer de la tutelle de la couronne d'Angleterre.
Il rejoint George Washington, fonde une "légion étrangère" qu'il paie de ses propres deniers et, pendant six ans, guerroie avec tant d'audace et de succès qu'il finira la guerre d'Indépendance comme brigadier général.
Il est également décoré de l'ordre militaire de Cincinnatus et reçoit les félicitations du tout nouveau Congrès des Etats-Unis.
Rentré en France en 1783 avec quatre tulipiers dont un est encore dans le parc du château, il devient délégué de la noblesse bretonne aux Etats Généraux en 1788.
Il termine cependant sa vie comme proscrit de la Révolution, pourchassé, à l'annonce de la mort de Louis XVI, jusqu'à Lamballe, où il meurt d'épuisement physique avant d'être inhumé clandestinement comme fondateur de la future chouannerie en 1793.
Saint Ouen-la-Rouerie, grande commune rurale, qui fait la transition avec la Normandie, est limitée par deux profondes vallées, la Loysance et le Tronçon, autrefois parsemées de nombreux moulins. Bien qu'enclavée dans les terres de Fougères, cette paroisse dépend, dès le XIe siècle, de la baronnie de Combourg.
Son histoire est étroitement liée à celle de la famille Tuffin de la Rouërie dont le dernier membre, le colonel Armand, est célèbre pour ses aventures de toutes sortes, tant à la cour du roi que pendant la guerre d'Indépendance américaine. C'est dans sa propriété de Saint Ouen qu'il organise le 27 mai 1792 la prmière réunion de la conjuration bretonne. Pendant cette période révolutionnaire, la République remplace le nom de Saint Ouen-la-Rouërie par celui de Ouen-la-Montagne.
Le bourg, qui regroupe un quart environ de la population de la commune, est organisé autour d'une grande place plantée de tilleuls et bordée de maisons anciennes. L'activité de Saint Ouen est esssentiellement agricole, avec la pratique de la polyculture et de l'élevage.
Colonel Armand
Ce personnage connu en France et chez certains historiens des Etats-Unis sous le nom de Colonel Armand est en réalité le marquis Armand Tuffin de la Rouërie. En 1777, ce jeune aristocrate breton, âgé de 26 ans, décide de partir rejoindre l'armée des Insurgents qui, dans les provinces de l'est de l'Amérique, combattent pour se séparer de la tutelle de la couronne d'Angleterre.
Il rejoint George Washington, fonde une "légion étrangère" qu'il paie de ses propres deniers et, pendant six ans, guerroie avec tant d'audace et de succès qu'il finira la guerre d'Indépendance comme brigadier général.
Il est également décoré de l'ordre militaire de Cincinnatus et reçoit les félicitations du tout nouveau Congrès des Etats-Unis.
Rentré en France en 1783 avec quatre tulipiers dont un est encore dans le parc du château, il devient délégué de la noblesse bretonne aux Etats Généraux en 1788.
Il termine cependant sa vie comme proscrit de la Révolution, pourchassé, à l'annonce de la mort de Louis XVI, jusqu'à Lamballe, où il meurt d'épuisement physique avant d'être inhumé clandestinement comme fondateur de la future chouannerie en 1793.